Les règles établies pour la capacité d’emprunt d’un particulier

Nombreuses sont les personnes qui déposent une demande de crédit auprès des banques. Ceci afin de financer leurs projets. Le prêt immobilier fait partie des projets des particuliers qui ont besoin de crédit. Seulement, pour voir votre demande de crédit acceptée, les banques que vous allez contacter vont étudier votre capacité d’emprunt. Des règles ont d’ailleurs été établies par le HCSF pour la capacité d’emprunt d’un particulier pour un crédit immobilier. Découvrez cela dans notre guide.

Le taux d’endettement maximum autorisé pour un particulier

Vous avez décidé de vous lancer dans un projet immobilier afin de devenir le propriétaire de votre résidence principale ou pour réaliser un investissement locatif. Seulement, vous ne disposez pas du capital suffisant pour pouvoir financer votre achat. C’est pour cette raison que vous avez décidé de demander un crédit auprès de plusieurs banques. Les institutions financières vont d’ailleurs évaluer votre capacité d’emprunt pour déterminer combien d’euros vous pouvez emprunter avec vos revenus et votre salaire actuel. Pour cela, elles vont analyser votre taux d’endettement. Le Haut Conseil de Stabilité Financière a d’ailleurs établi une règle que les établissements bancaires doivent respecter afin de préserver les clients contre le surendettement. Cette règle implique que les banques doivent respecter un taux d’endettement maximum de 35 % avec l’assurance du particulier avant de valider sa demande de prêt. Ce taux ne doit pas dépasser les 20 % l’assurance comprise pour un client avec des revenus modestes. Ceci afin d’éviter que les emprunteurs ne tombent dans une situation de surendettement. Ce qui va menacer leur équilibre financier. Pour calculer votre taux d’endettement, la banque va se focaliser sur vos revenus fixes qui sont :

  • Les salaires nets.
  • Les pensions alimentaires, les pensions d’invalidité et/ou les pensions de retraite.
  • Les loyers que vous percevez pour vos biens immobiliers en location.
  • Les aides sociales dont vous bénéficiez.
  • Les revenus professionnels non salariés.

Vos charges fixes vont aussi entrer dans ce calcul. Ces charges comprennent les mensualités pour vos crédits en cours, le loyer que vous payez ainsi que les pensions que vous devez verser. Certains établissements financiers dérogent à cette règle établie, mais tout dépend du profil du demandeur de crédit.

La durée maximale du crédit autorisée

Votre capacité d’emprunt est aussi influencée par la durée du crédit que vous demandez. Là encore, la banque est dans l’obligation de respecter la règle qui a été mise en place par le HCSF. Ceci pour vous protéger d’une situation de surendettement. De ce fait, la banque peut autoriser un crédit immobilier à un particulier, mais pour un délai maximum de 25 ans. Cette durée peut toutefois être allongée à 27 ans, mais pour uniquement pour l’achat d’un bien immobilier en état de futur achèvement ou par un programme neuf. Ou encore pour l’acquisition d’un logement avec des travaux dont la valeur représente au moins 25 % du prix du bien. Si votre projet ne fait pas partie de l’une de ces solutions. La durée maximale autorisée pour votre crédit restera donc de 25 ans.

La capacité d’emprunt et l’importance du reste à vivre

Enfin, pour déterminer votre capacité d’emprunt et ainsi s’assurer que vous pourrez rembourser sans aucun problème votre prêt. La banque va déterminer votre reste à vivre après que vous ayez payé toutes vos charges, incluant vos mensualités. Ceci afin de vérifier que la somme qui reste pourra couvrir toutes vos dépenses courantes pendant le reste du mois. Et qu’il est suffisant pour que vous puissiez bien vivre. À titre indicatif, le reste à vivre pour une personne dans un foyer est estimé à 400 € par mois. Si vous ne pouvez pas assurer ce reste à vivre, la banque ne pourra pas accepter votre demande de crédit.